Effractions – Pierre Péju (2022)

Effractions – Pierre Péju (2022)

Trois nouvelles avec trois ambiances différentes :

Effractions – Le plus mauvais braqueur du monde – et il n’est est pas à son premier échec – prend la fuite avec ses complices. Il finit par sauter de la voiture et trouver refuge sur les terres de Alice Watts, une grande artiste contemporaine. Qu’a-t-il à faire de son art ? On sera bien surpris du génie qui habite notre cambrioleur raté.

Usurpations – Un homme croise un inconnu qui fait un malaise dans un aéroport. Il lui assure qu’il va bien et qu’il le rejoindra dans l’avion, car ils prennent le même. Mais comme alors que l’avion décolle sans lui, notre protagoniste se rend compte qu’il a pris le passeport de l’inconnu par mégarde. Quand il voit une pancarte avec le nom de l’inconnu à l’arrivée, il décide de suivre le chauffeur. À ses risques et périls…

Péremption – Quoi de pire que de vieillir, de voir sa peau tomber, sa santé mentale s’envoler, ses vieux os craquer ? L’homme solitaire de notre dernière nouvelle ne le supporte pas. Il rejoint un étrange club où les gens qui craignent la péremption de leur corps son engagé à se rendre mutuellement le service de mort, pour ne pas devenir victimes de leur déclin.

Trois nouvelles agréables à lire, j’ai bien aimé ces scénarios plutôt uniques avec un style simple et prenant.


Éditions Gallimard
300 pages