Hérésies glorieuses – Lisa McInerney (2015)

Ryan Cusack n’est pas le gendre idéal. Il fume, il deal, il se fait renvoyer du bahut. À 17 ans, il est l’un des petits caïds de la ville. Rien ne lui fait peur, sauf rentrer chez lui.

Hérésies glorieuses – Lisa McInerney (2015)


On ne déconne pas avec Jimmy Phelan. Cork, c’est sa ville, son territoire. Il est au courant de tout ce qu’il s’y passe. Personne ne lève le petit doigt sans son autorisation. Il n’y a qu’une seule personne qui peut dévier à la règle : sa mère Maureen Phelan. Quand elle surprend un intrus dans sa cuisine, elle lui assène un coup à la tête qui le tue. Comme dirait Phelan : c’est le début du merdier.

Ryan Cusack n’est pas le gendre idéal. Il fume, il deal, il se fait renvoyer du bahut. À 17 ans, il est l’un des petits caïds de la ville. Rien ne lui fait peur, sauf rentrer chez lui. Son père Tony Cusack, boit, et le bat. Si dans la rue, Ryan est maître des opérations, à la maison, il devient le bouc émissaire de son père, le défouloir de sa souffrance et de son alcoolisme sans fond. Heureusement, sa copine Karine est là pour lui, mais combien de temps cela va-t-il pouvoir durer ?

Georgie a fui la maison à l’âge de 15 ans. Depuis quelques années, elle subsiste à coup de passe en maison close et sniffe des rails de coke au mètre. Une affaire qui tourne : elle a de quoi manger et elle est toujours en vie. Mais que faire quand son junkie de copain disparaît ? Va-t-elle s’en sortir ?

Hérésies glorieuses mélange les destins entremêlés de différents protagonistes dans une petite ville irlandaise abandonnée par l’état. La seule loi qui règne est celle de l’intimidation et du crime, et si l’on ne fait pas partie du milieu, on a meilleur temps de se tenir à carreau.

J’ai beaucoup aimé ma lecture, cela fait du bien de lire quelque chose de cru, sans filtre, avec une dose de violence nécessaire à l’histoire sans en faire trop. Je dirais juste que le livre n’est pas sans ses longueurs, et pourrait faire 100 pages de moins sans perdre de contenu, mais ce n’est que mon avis.

Merci encore aux éditions de la Table Ronde pour m’avoir fait découvrir cette auteure !


Éditions la Table Ronde (La petite Vermillon)
536 pages