La Compagnie Blanche – Arthur Conan Doyle (1891)

La Compagnie Blanche – Arthur Conan Doyle (1891)

Si l’on connaît bien Arthur Conan Doyle pour les aventures de Sherlock Holmes, on le connaît moins pour ses deux romans sur la Compagnie Blanche, célèbre compagnie composée des meilleurs archers de l’Angleterre. Et quelle erreur ! Dans une interview de 1900, l'auteur a déclaré : « Selon moi, La Compagnie Blanche vaut cent fois les histoires de Sherlock Holmes ». Voilà qui est dit. Mais si sa popularité n'est plus à son apogée, ce roman a bel et bien conservé tout son génie.

L’histoire se passe au XVe siècle, en pleine guerre de Cent Ans. Le jeune Alleyne Edricson a quitté son monastère pour découvrir le monde, selon les vœux de son père. Il pourra ensuite prendre la décision de retourner vivre une vie monacale, s’il le désire. Mais quand il découvre que son père est mort et que son frère est devenu une sorte de tyran malveillant, il fuit en compagnie de deux hommes qu’il a rencontrés sur la route. Il devient alors l’écuyer de Sir Nigel Loring, un des chevaliers les plus honorables de l’Angleterre.

En plus d’exceller au combat individuel, Sir Nigel Loring est aussi le commandant de la Compagnie Blanche, une troupe d’archers historiques que l’on craint à travers toute la France. Les flèches de leurs archers transpercent des armures comme du beurre, et ce à une distance absurde. Et il se trouve justement que la compagnie est rappelée en France par le Prince.

Considéré comme l’un des meilleurs romans historiques de son temps, La Compagnie Blanche vous introduit dans un monde médiéval, plein de combats héroïques, de passions amoureuses, de souci de l’honneur et du devoir. Un roman génial qui plaira à tous les amateurs d’histoire. On y retrouvera notamment des figures qui ont véritablement existé et des détails propres à l’époque, faisant de ce roman un texte très bien documenté.

En somme, un livre à lire absolument pour tous les amateurs de romans historiques et surtout pour ceux qui aimeraient se plonger dans un univers chevaleresque.


Éditions Libretto

500 pages