Les Jours heureux – Adélaïde de Clermont-Tonnerre (2021)
Édouard Vian et Laure Branković ont formé pendant trente ans le couple le plus célèbre du cinéma européen. Ils se sont mariés trois mois avant ma naissance. Ils ont divorcé quand j’avais un an. Se sont remariés quand j’en avais cinq et se sont à nouveaux séparés pour mes quinze ans. Ils ont signé leur dernier divorce la veille de mes vingt-cinq ans. Entre-temps, ils ont fait une trentaine de films ensemble et un seul enfant : moi. À eux deux, ils ont créé une sorte de légende, lui à la réalisation, elle au scénario. Quant à moi… c’est une autre histoire.
Et quelle histoire ! Voici commence celle de notre narrateur, héritier du couple de réalisateurs le plus célèbre du continent. Il nous raconte l’histoire de l’amour complexe de ses parents, leur jeu de fuite et de retour, en passant du tapis rouge du festival de Cannes et des studios hollywoodiens, à toutes les capitales du monde.
C’est la maladie qui va mettre un terme à cette danse élégante et apporter ce qu’ils n’avaient vu que dans les films : le vrai drame et la douleur.
Un roman que j’ai commencé sans attentes et qui m’a laissé en pleurs. On ne peut que s’éprendre de ces personnages plus vrais que nature, et souffrir avec les fils qui a le double poids sur les épaules de la réputation internationale de ses parents et de leurs conflits conjugaux. À lire, pour tous.
Réparer la réalité, comme je répare les histoires des autres, c’est ma spécialité. Et c’est exactement ce que j’ai décidé de faire pour ma mère. Elle m’avait interdit de parler de sa maladie à mon père. Il n’était pas question de la trahir, mais je voulais réaliser le rêve de tout enfant de divorcés : forcer mes parents à se remarier avant la fin de l’année.
Éditions Grasset
438 pages
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